Typologie des gens insupportables

Il y a des gens, à peine on les croise, déjà ils nous insupportent. Je sais que je ne suis pas un modèle de sociabilité, que mon blog ne sera pas cité par les sociologues du XXIIème siècle comme un exemple probant de la pensée du XXIème siècle, mais quand même.

Je croise chaque jour quantité de personnes insupportables et stéréotypées. Je m’en énerve assez souvent sur Twitter.

Il se trouve que je suis assez nerveuse en voiture et que dès qu’un glandu automobiliste me fait une entourloupe, j’ai les appels de phares faciles. Et je traite facilement les gens de connards. Pourtant je suis assez calme en dehors de ma voiture. Il se trouve qu’hier, alors que je m’insérais sur l’autoroute en forçant un peu le passage car c’était chargé, la fille derrière moi m’a fait des appels de phares. Mon premier réflexe a été de dire : « qu’est ce qu’elle veut cette connasse ?! ». Et là, je me suis dit que je n’avais rien à dire étant donné que je l’aurais fait à sa place. Je sais, c’est un bon #fail de ma part.

Mais malgré tout cela, je vois des gens insupportables de partout.

Pour n’en citer que quelques uns, il y a déjà ceux que l’on croise dans les transports en commun.
Entre celui qui braille au téléphone, celle qui emmerde tout le monde parce qu’il faut absolument qu’elle valide sa carte de transport alors que OSEF, puis l’abruti qui se met sur les portes et les empêche de se fermer, les transports publics sont un ramassis de gens mal éduqués. Ça ne sera qu’après 3 appels micro du conducteur que ce mec comprendra qu’on parle de lui.

Le meilleur pour la fin : la connasse avec sa poussette qui déjà n’envisage pas une seule seconde qu’elle pourrait la plier, mais qui surtout n’hésite pas à rouler sur tes escarpins beiges neufs. La dite connasse a souvent un môme qui s’époumone et est tout violet à force de hurler. Sa mère qui ne fait rien pour le calmer, je la truciderais.

Ensuite, il y a ceux que l’on croise dans les grandes surfaces. La plupart d’entre eux doit déjà se retrouver dans les catégories susnommées, mais autre lieu, autre comportement. Et quand on est con, c’est de partout et pour la vie.
Donc en faisant nos courses, on retrouve la connasse qui a troqué sa poussette contre un chariot (mais le gosse est toujours là, lui). Elle se croit seule dans la boutique, l’allée centrale lui appartient, elle te roule dessus sans scrupules. Connasse.
On retrouve aussi ceux qui braillent chacun à un bout de la grande surface « il nous reste de la moutarde bibiche? », « non mamour prends en 1 Kg ».
Et nous retrouvons bien évidemment les enfants. Sont partout ceux-là. Ils courent partout, font des caprices parce qu’ils veulent la merde chimique brandée au nom de Star Academy plutôt que manger sainement. Petits saligauds.

Mais ça serait trop simple si les gens insupportables ne se trouvaient quand les lieux publics. Je prendrais ma voiture pour aller bosser et me ferais livrer mes courses et je vivrais ainsi en profonde harmonie. **soupir**

Mais le karma, que chacun sait qu’il ne faut pas rigoler avec, a dit qu’on devait en chier et qu’on n’était pas là pour rigoler. Il a donc placé ces gens insupportables parmi nos proches, car comme vous le savez aussi, fidèles lecteurs, on ne choisit pas sa famille et c’est bien malheureux.
Mais si encore ça ne se limitait qu’à la famille, mais non. Il y a les voisins aussi. Et parfois, des collègues. Je suis cernée.

Les voisins qui font cuire des trucs chelous pour faire remonter les odeurs chez toi (oui je suis sûre qu’ils le font exprès), les voisins qui laissent leurs gosses crier aux fenêtres (pareil), les voisins qui discutent un en bas, un chez lui, les voisins qui font du bruit quand t’as sommeil… #LesVoisins

Les collègues qui font de la lèche au patron, les collègues qui savent tout mieux que toi alors que non, les collègues qui se prétendent bilingues anglais parce qu’ils sont allés à Londres le weekend dernier, les collègues qui sont toujours en train de se plaindre, les collègues qui trouvent normal que ça soit à toi de rester toujours plus tard parce que t’as pas de gamins. #LesCollègues

Les gens dans leur voiture qui s’arrêtent sur la voie de droite pour stationner alors qu’on roule, les cyclistes qui se mettent devant au feu et qui mettent deux plombes à démarrer, les gens qui voyagent en avion avec un nourrisson, les gens qui critiquent Internet, les gens qui appellent la France sauf Paris « la province ». #LesGens

Mais dans toute cette histoire, si ça se trouve ces connards, ils pensent bien faire et me classent moi comme « la connasse avec son iPhone qui ne regarde pas où elle marche ». Ou même pire.

Si ça c’est pas le #fail absolu.

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