La vie normale
Lors d’une discussion récente avec ma mère, qui tournait autour de la naissance de mon troisième neveu, elle m’a demandé quand est-ce que j’allais mener une vie normale. J’ai haussé un sourcil avec dédain, et demandé ce qu’était « une vie normale ». Apparemment, c’est mener une vie telle que elle, ou tous #LesGens (c’est moi qui ai rajouté le # car pour elle, ce ne sont pas #LesGens mais les gens, mais je n’inclus pas ma mère dans #LesGens), la mènent : se marier, avoir des enfants, être tranquille. Attendre doucement la mort, quoi.
C’est le schéma de vie stéréotypé qu’ont la plupart des gens. Je ne dis pas que c’est mal, simplement que ce n’est pas ce à quoi j’aspire aujourd’hui. Certains de mes amis, à l’approche de la trentaine, s’y sont pliés : l’un d’eux m’a dit lorsque l’on avait 28 ans qu’il ne sortait plus et avait demandé sa copine en mariage parce qu’ils allaient sur leurs 30 ans, et qu’il fallait bien se poser à un moment. Wow. C’était il y a 2 ans. Un mariage célébré quelques mois plus tard et un bébé de 6 mois dans sa poussette, je l’ai revu mi-avril. Il m’a annoncé sa séparation avec sa femme. Une autre recherche activement un géniteur car elle tient à être enceinte avant ses 30 ans.
Pour en revenir à mon sujet de base, non mais sérieux, c’est ça la vie normale ? Suivre des règles dictées par une société qui promeut le mariage des uns, mais rejette celui des autres ? Faire des enfants sous la pression de ce qu’on appelle la normalité ? De laisser passer les années à plus ou moins s’emmerder dans sa vie ? D’avoir des regrets une fois qu’il est trop tard pour tout changer ? Se dire que l’on profitera plus tard, lorsque l’on sera trop fatigué pour faire ce que l’on peut faire maintenant ?
Ma vie normale à moi, c’est simplement de vivre selon mes envies du moment. D’aller prendre un verre avec mes potes après le travail, de partir en weekend quand j’en ai envie, de claquer 200€ dans une paire de chaussures si je suis triste (oui c’est la Shoes therapy), de glander avec mon copain devant une série un soir, en dînant à 23h sans trop nous soucier du lendemain. Je penserai sûrement différemment dans cinq ans, dans dix ans, dans vingt ans. Et alors ?
46 comments
Laisser un commentaire Annuler la réponse
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
*clap* *clap* *clap*
Je ne l’aurais difficilement mieux dit =)
De même 🙂
J’aodre ce billet !!
“@Mlle_Geekette: [Blog] La vie normale – http://t.co/R3Zq3sx3Uh” carpe diem 🙂
La vie normal. Genre le mec qui à inventé ça faudrait le chopper.. ^^
#LesGens sont dingues. Tu le sais mieux que moi MG.
J’adore ton billet en tout cas, et suis d’accord sur l’ensemble. Je n’accepte pas quand #LesGens disent qu’on n’a pas forcément le choix. On a toujours le choix. Donc fuck je fais ce se je veux 🙂
Ah, quel bel article pour achever ma soirée !
Comme j’approuve ta façon de penser !
Devoir rentrer dans un moule parce que l’âge ou notre statut social nous y contraint, non merci.
Je n’ai que 22 ans et je tiens à mon indépendance plus que tout : moi aussi, j’aime décider sur un coup de tête « Allez les gars, on achète un barbecue et on se fait ça ce soir », sortir quand bon me semble sans rien avoir à fêter, ou au contraire rester chez moi à lire en écoutant Chopin.
Rentrer dans un carcan de vie normale, je n’en ai pas envie. D’ailleurs, ce n’est pas le moment.
Ma vie est suffisamment anormale pour être considérée inadaptée à sa « conversion » en vie normale. 🙂
La « norme » est un truc rassurant. Il y a comme un processus de validation de sa vie par rapport à celle des autres, et de celle des autres par rapport à la sienne. On a l’air moins con quand on fait tous la même connerie.
C’est dingue de voir comme on est repassé sous le joug de la « morale » ou de la « bienséance » (je sais pas trop comment appeler cette pression sociale qui te pousse à rentrer dans le rang), après les périodes libertaires un peu excessives des années 70/80. Et c’est même très paradoxal dans une période qui pousse l’individu à s’affirmer par tous les moyens, à cultiver son originalité, et qui place l’épanouissement personnel au dessus de tout…
On vit de toute façon dans une époque très curieuse et paradoxale, qui permet tout en apparence, mais qui ne pardonne rien. Dans le discours, notre société est libérale : tu dois vivre ta sexualité de façon décomplexée, tu dois t’exprimer, tu dois oser plein de trucs nouveaux (ou pas), tu peux tout dire et rire de tout, tu as le droit d’être homo… Et dans les faits, dès que tu te sers des toutes ces libertés morales qu’on fait semblant de t’offrir, tu te fais vertement réprimander, implicitement ou explicitement.
Vouloir son premier gosse avant 30 ans quitte à se caser à tout prix avec n’importe qui… C’est quoi l’obligation ? Se marier et faire des gosses ? Non mais allô quoi, sur mon calendrier il est écrit « 2013 », allô !
Bon et puis le pire, c’est de faire des gosses alors que « tout fout le camp », en période de chômage et d’éducation sacrifiée. Derrière la « générosité » du don de la vie, il y a quand même quelque chose d’infiniment égoïste et hypocrite : que ce soit le désir d’être « normal », ou de sceller l’amour entre un homme et une femme, voire de se fabriquer un mini-moi à notre image…
Bref, faut se calmer, rêver un peu, prendre le temps de vivre…
Pour les gens comme ta mère, je comprends juste pas ce genre de discours… Si c’est des petits enfants en pagaille, qu’elle veut, elle a qu’à adopter plutôt que te prendre pour une pondeuse. C’est quoi cette façon de considérer la procréation comme l’accomplissement du couple ? Bordel de merde ! (Tabarnac sacrament cristie de câlisse, estie !)
J’adore votre réponse!! le « joug de la morale », c’est exactement ça!
Bon, j’apporte mon petit point de vue de père de famille nombreuse.
Je ne me sentais pas prêt à avoir des bébés quand on a mis en route le premier. Mais je savais aussi que si j’attendais de me sentir prêt… je risquais de rivaliser avec Johnny côté « père et grand-père en même temps ».
Comme je ne voulais pas être trop décalé de mes enfants, voilà, je me suis dit : allons-y et voyons !
La difficulté pour nous, parents, c’est de vous faire comprendre à vous, hommes et femmes libres, ce qu’on ressent à 1000 instants de chaque journée. Je ne l’avais jamais ressenti avant d’être père, je ne le ressens pas pour les enfants des autres, non, juste avec MES enfants.
Alors, oui, un enfant n’est vraiment pas un bon investissement, financièrement parlant.
Oui, un enfant, ça te fatigue, ça t’énerve, ça sent pas bon, ça te vomit dessus, ça t’empêche de voir tes potes, ça t’empêche de faire l’amour à ta femme où et quand tu voudrais, ça t’empêche de regarder le film d’horreur/violent/porno (les trois en même temps ?) que tu voudrais…
Mais sachez qu’il y a un truc en retour que je ne peux pas vous expliquer et que vous ressentirez un jour (je vous le souhaite).
Et puis avec un gosse, on change aussi de regard sur le monde et sur soi. On devient moins égoïste parce qu’on veut son bonheur avant le nôtre (en général… sauf quand il a niqué l’ordi en faisant pipi dessus).
Donc faites gaffe les amis à ne pas devenir trop égocentriques…
Voilà, fin de la parenthèse gnan-gnan.
Monsieur,
Personnellement, je compte bien avoir des gosses un jour (deux, ni plus ni moins, après discussion avec ma copine). Pas tout de suite, j’ai largement le temps, et ma copine encore plus. Mais je compte bien me perpétuer un jour avec elle. Car il s’agit bien de ça : se perpétuer.
Elle est là la satisfaction dans ce geste « ingrat » : engendrer une descendance et laisser une trace vivante de soi. C’est là le seul véritable moyen de créer un être à son image, l’instruire, lui inculquer des principes, un savoir – c’est valable aussi pour les enfants adoptés.
Preuve en est quand nous sommes déçus lorsque cet enfant n’est pas à la hauteur de nos attentes – au point pour certains de renier leur progéniture. Et à l’inverse, de ressentir une immense fierté lorsque l’on voit que notre gosse, qui reste une part de nous-même, a réussi ce qu’il a entrepris. Une réussite par procuration, quoi.
Au fond, faire un gosse, c’est tout aussi égoïste 🙂 Ce n’est pas une mauvaise chose pour autant. Mais ce n’est clairement pas à prendre à la légère, surtout quand on voit que certains ne sont finalement pas fait pour avoir des gosses.
Bref, comprenez qu’on ne critique pas les gens qui ont des enfants en général. On critique ceux qui font des gosses UNIQUEMENT pour obéir à une norme sociale. On ne fait pas des enfants juste pour avoir des enfants. Après, peut-être que vous vous êtes partis de ça et que finalement vous vous êtes rendus compte en chemin que vous en vouliez vraiment. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Et c’est grave, c’est prendre un risque non négligeable.
Merci de ne pas nous prendre pour des jeunes jamais contents qui ne jurent que par l’anticonformisme (qui est lui-même devenu un conformisme, comme quoi c’est absurde) 🙂
(Et pour ce qui est du film d’horreur ET violent ET porno, ça existe… Mais je doute que vous vouliez le voir…)
Euh…
Bon, alors il faut que je précise ma pensée, parce qu’il semble que je me sois mal exprimé…
Je ne juge absolument pas une génération, MG, vous, toi, les autres, etc.
Je voulais pointer du doigt un truc qui m’échappait complètement avant d’être papa. Je me suis dit, bêtement peut-être, que ça pouvait échapper aussi aux autres qui ne sont pas encore papa.
Parce que oui, vu de l’extérieur, être parent, ça ne fait pas rêver, et je le comprends.
D’ailleurs, je reconnais très facilement qu’il m’arrive parfois d’envier des amis qui n’ont pas d’enfant (pour l’instant).
Sinon Watchinofoye, ce que tu écris (oui, je me permets le tutoiement, et j’aimerais que tu en fasses autant avec moi, le « monsieur » me fait mal au c…) est aussi très juste : certains parents ne méritent pas de l’être ; ceux qui décident de ne pas avoir d’enfant ne sont pas forcément de gros égoïstes, etc.
J’espère bien ne pas être déjà tombé dans les gros poncifs du genre.
Allez, je vous laisse, j’ai des couches à changer. Le pied quoi ! 😉
Afin de mieux comprendre votre point de vue, j’aimerais vous poser qqs questions que je sais indiscrète mais qui moi, m’aiderait à comprendre votre état d’esprit :
quel âge avez vous, ta femme & toi ? et combien d’enfant ?
vous étiez en couple depuis combien de temps avant de vous lancer ?
aviez vous une « situation » niveau job tous les deux ?
et niveau immo, proprio, locataire ?
Pardon Carolinette, je n’étais pas revenu lire la suite des réactions depuis un moment…
Je réponds à tes questions indiscrètes avec plaisir :
(oui, je suis passé au tutoiement, on est intimes maintenant. Et je ne suis pas SI vieux.)
Nous avons tous les deux peu ou prou 42 ans, 3 enfants, et nous étions en couple depuis à peu près 2 ans ( mais nous nous connaissions depuis 5) quand nous avons décidé de « ne plus faire gaffe » (nous avions 27 ans). J’avais un job, elle non, et on venait tout juste d’acheter une maison (à l’époque, en 98, c’était plus accessible qu’aujourd’hui…)
Voilà M’dame, j’espère que ça te renseigne, voire que ça t’aide ?
Entièrement d’accord avec jjjjeeeeffff!
D’autant plus que notre société est l’apothéose de l’égoïsme!!!
Personnellement, je suis mariée et bébé 1 arrive cet été. J’ai moins de 30 ans. J’ai pas fait ça pour rentrer dans un moule loin de la! Je ne me suis pas dépêchée de trouver un homme pour fonder ma famille. Personne ne m’a mis un couteau sous la gorge.
Juste que pour nous c’est le bon moment. Et que nous voyons notre vie comme ça. Que les sorties à pas d’heures sur un coup de tête non merci on est pas fan. Qu’on a surement grandis, mûris, et que la vie d’adolescent-adulte ne nous intéresse plus.
Elle n’a pas encore répondu, mais je pense que Mademoizelle Geekette (et tout le monde) a bien compris que tu penses qu’elle a une vie de merde et qu’elle n’a pas grandi lol.
Sans vouloir t’offenser, tu as l’air de juger un peu facilement, et tu te positionnes un peu en donneuse de leçon. Ferais-tu partie de ces gens qui regardent les autres de haut lorsqu’ils font des choix différents des tiens ?
Je ne donne pas de leçon, je donne juste mon avis.
Ça s’appelle la liberté d’expression!
Si mon commentaire ne t’intéresse pas, rassure toi ça ne me fait pas de peine.
Je ne dis pas qu’elle a une vie de « merde » ou autre. Tout le monde est différent, tout le monde a des aspirations différentes. Je n’ai pas les mêmes et c’est tout. Encore heureux que nous soyons tous différents!
je suis moi aussi assez étonnée par ton dernier paragraphe et j’aimerais comprendre.
Pour toi, sortir sur un coup de tête est qqchose d’adulescent ?
qqun pour toi qui a des enfants et sort en soirée en est un ?
qqun qui a des loisirs et compte bien les conserver aussi ?
qqun qui voyage avec ces enfants ?
et au final, car c’est plus rapide qu’est ce qu’un adulescent pour toi ?
(j’espère que tu ne vas pas parler des jeux vidéos et des rôlistes en mal) 😮
Tu sais bien, quoi qu’il se passe dans le monde, c’est la faute aux jeux vidéo et à Internet ^^
Oui, les jeux vidéos et l’Internet, c’est le maaaaal !!
http://meanwhile.fr/2013/06/08/agression-de-clement-meric-la-faute-aux-jeux-videos/
Ah Myd Lan ! J’ai raté que tu vas être maman, parce que j’ai raté que tu as un blog encore actif…
Je ne comprends pas en quoi faire un enfant serait une preuve de maturité, je crois que c’est seulement une évolution différente suite à une envie différente, envie qui s’est concrétisée pour toi grâce au hasard, à la chance de rencontrer quelqu’un en accord avec toi (je crois que tu n’aurais pas fait un enfant avec n’importe qui)… La maturité ? Vous (toi et ton mari) avez la vôtre, peut-être ; d’autres sans enfant ont une autre maturité, peut-être.
Bien dis.
Il faut faire les choses par envies et non par devoir.
Et c’est un mec qui s’est marié et à eu un enfant pour ses 30 ans qui dis ça 😉
Cette normalité de se poser à 30 ans pour se marier et avoir des enfants c’est une aberration. On se fait critiquer si on dépasse l’âge fatidique sans s’être posé, mais on se fait également traiter d’anormal si on ose s’installer avant.
Tous mes potes m’ont traité de cinglée parce que je me suis mis en ménage avec mon premier amour à seulement 22 ans. Maintenant on espère bientôt être parent et ça choque énormément. « Mais tu gâches ta jeunesse », « Tu connais rien de la vie », « T’as même pas profité ». Depuis bientôt 9 ans qu’on est ensemble, qu’on est heureux, alors merde! Qu’est-ce que j’irais voir ailleurs sous prétexte que je suis jeune?
Bref, quoi qu’on fasse, quoi qu’on décide, on sera toujours critiqué. Alors vivons nos vies selon nos envies, pour reprendre ton propos et osef de l’avis des autres 😉
en même temps tous les gens fou d’amour sont cinglés qqpart 🙂
et sinon, c’est quoi ton secret pour que ton amour perdure au delà des années ? car moi perso j’ai 31 ans, c’est ma 1ere relation vraiment sérieuse (avant j’en avais aucune envie) et on m’a pas mise au parfum de comment on dure dix ans (voir + ! je te le souhaite ^^)
Une vie, quoi !
^^ Pour la normalité, on verra le bilan quand on sera morts ! 🙂
je découvre ce blog et comment dire … j’adore trop.
ca te dérange si je partage sur mon fb ? c’est tellement ce que j’aurais pu écrire.
Bienvenue à toi Caroline 🙂
Oui tu peux partager sur facebook, même si facebook c’est le mal ^^
Quête de normalité, ou peur de se retrouver fripé(e) et seul(e) si aucun(e) camarade humain(e) n’a été épinglé(e) à l’aide d’un mariage et/ou d’une progéniture ? J’ai un peu l’impression que ça dépend des gens.
Pour ma part, les trente balais approchent dangereusement, encore quelques années mais ça passe drôlement vite, j’espère que l’envie ne va pas se manifester soudain façon transformation zombie, mais bon, a priori je pense pas. Pis bon, j’ai des chats, et je crois que changer régulièrement une litière qui pue doit pas mal immuniser contre l’envie de changer régulièrement des couches qui puent.
C’est juste dommage pour les dragées : c’est super bon, les dragées, et hormis pour les mariages et les baptêmes, y’en a jamais nulle part. Y’aurait pas moyen de les associer à d’autres évènements plus fréquents, genre, je sais pas, moi, le coucher du soleil ?
Bien d’accord avec toi pour les dragées. Je propose, en plus du coucher du soleil, les fins de semaines.
Personnellement j’appelle ça le « déterminisme culturel » : se plier à des conventions établies par un groupe d’humains qui ont décidé que c’était comme ça qu’il fallait vivre. Du coup, quand tu n’es pas dans le moule, tu leur fais peur, tu leur reflète leurs propres limites, peut-être même leurs propres aspirations auxquelles ils n’ont pas cédé…
Franchement, vivre une vie « hors norme » c’est avoir des couilles. Même si je ne sais pas du tout ce que la vie me réserve, si je finirai avec des marmots ou non, l’important c’est avant tout de vivre sa vie comme on a envie de la vivre, et non pas comme les autres aimeraient qu’elle soit.
Ma façon de dire tout ça est maladroite, mais je me suis retrouvée confrontée à ces réflexions, ces dernières années, je comprends donc un peu ce que tu veux dire.
Aller, on se ressert un verre pour fêter ça !
J’aime beaucoup ton expression de « déterminisme culturel ». Je garde pour une utilisation future.
Superbe je suis d’accord avec LUX car moi en se moment je réfléchis si je vais déménager pour avoir moins de stresse ou rester la ou je suis pour avoir du stresse mais de l’argent, partir loin de la grande ville et des bruits et construire ma petite maison avec ma femme et mes 3 enfants, ne pas faire comme tous le mondes vivre avec s’est besoins et la nature.
Que ça fait du bien de lire ce gene d’article!!!
Soudainement, je me sens moins seul. En coupe depuis une dizaine d’année, avec ma compagne qui partage le même mode de vie, nos familles nous bassinent pour que l’on est une vie justement normale.
Au repas de famille c’est toujours les mêmes questions : Quand allez vous vous marier??? Les enfants c’est pour quand??? Il serait peut être temps de vous y mettre et j’en passe.
Votre article est une bouffée d’air frais, merci à vous.
Que les gens trouvent ma vie anormale, c’est le cadet de mes soucis et cela me fait sourire 🙂 Si on devait dresser le bilan, je pense que je suis bien plus heureuse que les gens soit-disant « normaux » 😀
Mais après chacun voit le bonheur là où il le veut 😉
Je viens de découvrir ce blog et j’aime ta façon de penser MG ^^
Pour moi, des fois je ne me soucie pas trop de la vie, tranquille quoi. Mais la réalité c’est qu’avec la pression (directe ou indirecte) venant de notre entourage (à part la famille il y les voisins, les connaissances, …) cette tranquillité du départ est chamboulée. tout ça pour dire qu’il faut vivre sa vie sans se soucier des autres, je pense que c’est la meilleure solution pour vivre heureux tel qu’on est.
« claquer 200€ dans une paire de chaussures »
pas assez cher quand on a le syndrome de l’acheteuse compulsive qui tente de se consoler en achetant une nouvelle paire de chaussures
Ce n’est pas si simple ^_^
a moins de prendre (aussi) le sac assorti… :p
Merci pour cet article et merci pour tous les commentaires, intéressants et constructifs!
Je me sens moins seule.
Les gens réagissent comme si ça les rassuraient eux quand tu reprends une vie « normale » après une expérience de vie « différente », c’est dingue.
Après deux années « anormales », loin de chez moi, tout le monde me dit « ouf,tu es revenue près de nous, tu reprends une vie normale » Argggg!!!
Travailler, avoir une maison, fonder une famille. Voilà leur conception.
Moi j’aime voyager, avec mon sac à dos, travailler de temps en temps pour subsister,créér, rencontrer des gens, apprendre de nouvelles choses, découvrir d’autres styles de vie.
Mais étant prof, je suis « obligée » (oui je sais, tout est une question de choix…) de toujours revenir. Même si j’aime ce métier, parfois l’envie de tout quitter et de créer autre chose me fait frémir le fond des trip. Malheureusement, la peur de mes proches m’atteind…Et puis, on nous parle tout le temps de « LLLAAAAAA CCCCCRRRRRIIIIISSSSSEEEEE !!!!! » Ca bloque un peu l’idée de lâcher un taf stable….
Alors, j’ai une question, pour toi MG, et pour les autres:
comment on fait pour garder la liberté qu’on ressent en vivant une vie « anormale » tout en ayant un quotidien qui ressemble à la vie « normale » dont les autres parlent ?
Vous avez 4h 😉
Si seulement j’avais une réponse à cette question 🙁
Tu peux te mentir a toi-meme et devenir Roliste.
Le mariage c’est quand même une très belle institution, ça engendre un sentiment de sécurité et un climat propice à la confiance.
Il y a moins de personnes qui décident de franchir le pas, mais ça ne rend que plus significative la décision de se lier à une personne… en tout pour notre époque où tout est précaire.
Le genre de commentaire bidon qui ne dit rien et n’avance nulle part.
Parce que « tout » était moins précaire avant ?
Toutes les époques ont vu des vieux grincheux se plaindre que tout foutait le camp : on en a des traces dans les correspondances de Pline le Jeune, sur des papyrus, sur les murs de Babylone, dans les textes de Socrate, de Saint François d’Assises, et Molière s’en est allègrement moqué en son temps.
Toutes les générations se sont plaintes que tout foutait le camp. Trois options se présentent alors :
soit les gens ont idéalisé un passé glorieux fantasmé (que les gens de l’époque voyaient déjà comme une époque de décadence et de perdition),
soit les gens ont simplement perdu leur naïveté avec le temps et oublient de relativiser leur enfance insouciante, où tout était mieux car ils ne se rendaient pas bien compte des problèmes,
soit les gens avaient raison, tout fout le camp depuis 3000 ans, et en toute logique on devrait être aujourd’hui dans une ère post-apocalyptique (ce dont je n’ai pas l’impression).
Bref, les raisonnements de vieux cons réac, ils n’inventent pas grand chose. Ça fait au moins 5000 ans qu’on rejoue tous une pièce qui est écrite depuis longtemps…
« RT @Mlle_Geekette: [C était mieux avant]: La vie normale http://t.co/qUZ7hQ6kyi #Asociabilité » http://t.co/4Iacjxqnuv
A 36 ans, je n’ai pas d’enfants… c’est pas un choix mais le fruit d’une programmation génétique qui m’impose d’être célibataire. Je ne suis pas doué pour vivre normalement. Je l’ai constaté dès l’âge de 7 ans…
Et puis il y a quelques jours, je me suis quand posé cette question : « c’est quoi une vie normale ? »
J’ai trouvé deux réponses :
-si tous les humains vivaient comme moi, il n’y aurait justement plus d »humains, extinction pure et simple…
– j’ai étudié à l’école, en sciences « naturelles »(tiens tiens…) l’organe reproducteur. J’en déduis aujourd’hui que mon corps est incomplet, anormal…