Un jour chiant

Pour Rue89, ce mercredi 7 août était un jour chiant. Comme je suis assez d’accord avec eux, j’apporte ma contribution avec un article chiant.

Ça commençait mal : moi la marmotte, je devais me lever une heure plus tôt que d’ordinaire car j’avais un RDV à 7h, avant d’aller au boulot. J’ai donc mis hier soir mon réveil à 5h42. 42, non pas parce que 42, mais parce que à ces heures-ci, j’optimise chaque minute. Sauf que j’ai ouvert un œil à 6h10, la radio braillait depuis 28 minutes donc, et mon Note jouait une petite musique, mais je n’avais rien entendu. Bref, bien en retard, je n’ai pas pu prendre le temps de petit-déjeuner. Ça m’a blasée parce que je m’étais gardé un morceau de flan aux abricots que j’avais fait lundi soir exprès pour le petit-déj.

Je devais partir à 6h30 au maximum de chez moi, mais forcément en me levant à M-20, je n’étais pas prête dans les temps.

Je suis partie à 40. Il pleuvait. Je suis remontée chercher un parapluie. Ma voiture est en panne depuis dix jours, j’ai donc dû prendre les transports en commun. De chez moi au métro, il me faut dix minutes à pied. J’ai marché le plus vite que j’ai pu dans l’atmosphère moite d’un matin d’été pluvieux, je suis arrivée huit minutes plus tard bien transpirante à la station de métro. J’ai vu le métro partir sous mes yeux, j’ai attendu le suivant cinq minutes. Évidemment, j’ai pensé que j’aurais pu marcher tranquillement, sentir bon, et arriver à la même heure à mon RDV.

Le métro est arrivé, c’était un vrai four. Finalement, il était écrit que j’arriverai transpirante. Encore heureux, à cette heure matinale, il était vide. Je suis arrivée à mon RDV à 7h10. Mon contact s’était aussi levé plus tôt pour me rencontrer, et m’a fait une remarque -méritée peut-être, mais il aurait pu saluer le fait que je me sois levée pour lui. A sa décharge, il ne sait pas que j’aime me lever à midi. Je n’ai pas voulu faire la fille chiante, je n’ai pas relevé.

Ensuite, je suis allée au boulot, sauf que comme il y a moins de transports en commun en août, j’ai manqué une correspondance, et par là le bus qui m’emmène au travail. Du coup, j’ai dû rattraper mes vingt minutes de retard en restant après le travail. Mais ce soir, j’avais des projets : un RDV avec une agence immobilière, et la récupération de ma voiture chez le garagiste. Mais, en finissant plus tard, j’allais être en retard à l’agence. La nana ne pouvant pas me décaler, on a dû reporter. Et le garagiste m’a appelée pour me dire qu’il n’a pas reçu la bonne pièce pour mon moteur, et comme il ferme ce vendredi pour deux semaines, je dois attendre la fin août pour qu’il me rende ma voiture. J’ai pleurniché, il m’a dit qu’il ne pouvait laisser une demoiselle triste, et qu’il me prêterait une voiture si je promettais de ne pas faire 3 000 kilomètres avec. J’ai promis.

Sur place, il m’a draguée, mais j’ai fait des sourires un peu niais naïfs pour ne pas avoir à payer la voiture de prêt.

Je suis rentrée chez moi. Ma mère m’a appelée pour me dire que son PC avait un problème, mais qu’elle n’avait touché à rien, que c’est venu tout seul. La dernière fois qu’elle m’a fait ce coup-là, c’était pour son imprimante qui n’imprimait plus. Et pour cause, mon frère avait débranché la prise dans l’après-midi pour y mettre son portable. Genre, il n’y a qu’une seule prise chez mes parents, il fallait qu’il prenne celle sous le meuble. #MonFrère. Et #MaMère qui peut pas regarder avant de m’appeler.

Ce jour est chiant, je vais me coucher pour en finir.

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