J’ai testé pour vous : un cours de pole dance

L’une de mes amies est une bonne danseuse et pratique plusieurs danses. L’une d’elles : la pole dance. Lorsqu’elle m’en avait parlé il y a deux ans de cela, je m’étais montrée curieuse, même si je ne suis pas une grande danseuse, et elle m’avait proposé de venir faire un cours d’essai dans son école. J’avais accepté, et m’étais retrouvée, aidée par la prof, la tête en bas, accrochée par une jambe, et les bras crispés pour ne pas tomber. J’avais eu mal partout pendant plusieurs jours. Mais ça m’avait bien plu. Car au-delà de l’image sexy de la pole dance, c’est un vrai sport qui nécessite des muscles que je n’avais pas.

Mais ça, c’était il y a deux ans. Entre temps, je me suis mise au fitness et surtout au running.

C’est pleine d’entrain que je me suis réveillée l’autre matin en me disant « et si je me lançais sérieusement dans la pole dance ? ». Mon mec m’a lancé un regard libidineux quand je lui ai annoncé ce projet. Mes potes m’ont chambrée et m’ont demandé s’il y aurait une représentation en fin d’année. J’ai trouvé une école pas trop loin de chez moi, et je suis allée faire un cours d’essai quelques jours plus tard (hier jeudi).

C’est donc pleine d’assurance que j’ai enfilé mon mini-short, en me disant que depuis deux ans, j’avais bossé mes abdos et qu’à force de courir, je devais avoir des cuisses d’enfer.

Cours en petit comité, nanas sympas. Elles se disent aussi débutantes, mais arrivent à faire ses figures sexy et maîtrisées. Moi, j’arrive à marcher déhanchée autour de la barre, à faire la figure de base dite du pompier (enrouler ses jambes autour de la barre et tourner), mais c’est tout.

C’est pleine d’amertume que je me suis rendue compte que je n’avais pas suffisamment de force dans les bras. Enfin un peu, mais pas assez pour me soulever et surtout, tenir. La prof s’est voulue rassurante, m’a dit que c’était un premier cours, donc qu’il était normal que je n’arrive pas à faire grand chose. Mouais, elle tenait à ce que je revienne, vu le prix du cours. Elle m’a aussi dit que mon mini-short était trop long, qu’il fallait qu’un maximum de peau soit en contact avec la barre pour tenir comme il faut. Pourtant, même mon mec m’avait regardée bizarrement la fois où je l’avais porté en balade, et une vieille dame m’avait toisée comme si je faisais un attentat à la pudeur ^^.

Au sol, pas de problème héhé !

C’est pleine de volonté que j’ai essayé de suivre le cours et à reproduire les figures (les spins. Oui, j’ai au moins appris le jargon). Alors que les autres nanas arrivent à se retourner et à accrocher la barre avec leurs jambes, moi je suis arrivée à l’effleurer au bout de quinze essais. Alors qu’elles arrivent à se hisser à la force des bras en haut de la pole, je n’ai réussi à grimper que de cinquante centimètres, et je suis retombée car je glissais. Alors qu’elles arrivent à tenir à l’horizontal à deux mètres du sol, je suis à peine arrivée à tenir de trois quart à un mètre vingt. C’est sûrement la faute du short.

Mais retournée, no way !

C’est pleine de courbatures que je me suis réveillée ce matin. Je souffre dès que je bouge un bras. J’ai des bleus à la taille, et aux cuisses.

Malgré tout, c’était sympa. Ça change des autres activités que je peux faire.

J’y retourne lundi. Je suis persévérante. Et je veux savoir me retourner. Question de fierté.

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