MG vs wild
Je vous ai raconté précédemment que j’étais partie randonner dans la montagne quelques semaines. Il n’était pas concevable que je rentre directement chez moi après la fin de mon contrat -cela bien avant mon histoire minutée avec mon mec.
Ça faisait des années que je n’avais pas campé et que je n’avais pas été aussi à l’arrache et p’tain, c’est ça la vraie vie.
Je suis partie avec ma copine et collègue. Nous sommes dans un pays du Nord, dans lequel il caille un peu. On a pris avec nous deux bouteilles pour nous tenir chaud. Et aussi des gants et une grosse veste.
Bon, on n’est pas 100% en mode wild parce que l’on dort dans une voiture que l’on a louée et qui nous sert à explorer le pays.
C’est bon de vivre sans aucune contrainte, ni d’horaire, ni de compte à rendre. Ma mère m’écrit tous les jours ou presque pour savoir où je suis et je prends plaisir à lui répondre « j’en sais rien, et m’en fous ! ». Bon, ça, c’est quand je capte du réseau téléphonique en plus. L’autre jour, elle m’a demandé ce que je mangeais. Lui répondre « des pâtes bio, du pain complet, et du chocolat issu du commerce équitable avec des tisanes à base de plantes ayurvédiques » était trop facile, j’ai préféré lui dire que je me nourrissais de racines que je trouvais en marchant dans des endroits isolés. Ma mère ayant zéro second degré, je ne sais même pas si elle a saisi l’ironie.
Bref, du haut de la montagne, j’oublie tout. Mon retour en France prochain. L’homme que j’ai quitté un matin d’août parce que mon contrat de travail était terminé (p’tain la phrase improbable). Un quotidien que j’ai eu dans un temps jadis et qui vu avec du recul, donne l’impression que j’ai joué un rôle pendant des années. La montagne (oh oh) de paperasse administrative qui m’attend quand je vais monter ma boîte, « chez moi » ou dans ce pays montagneux.
Voilà, je vais rentrer.
Je vais retrouver plein de gens que j’aime, qui m’ont manqué pour certains. Mais vais aussi me taper les questions de mon entourage à mon retour : « alors, c’était comment ? ». Vas-y, résume quatre mois fous en deux phrases, parce qu’avec plus ça soûle tout le monde. Alors ça sera, avec un sourire à la fois radieux et mélancolique : « c’était super ». Je leur montrerai trois photos prises avec mon smartphone et, par politesse, je leur demanderai comment s’est passé leur été, j’aurai droit aux trois cent photos que j’ai déjà vues sur Facebook de leurs barbecues, avec le chien et les mômes sur une aire d’autoroute et à la plage.
Pour éviter une descente trop abrupte, j’ai déjà prévu un mois de septembre plutôt sympa, loin de « chez moi ».
8 comments
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Bon bah je prems ^^
Je suis bien content que vous en profitiez 😉 on va faire un lobby des pays du nord mouhahaha!
J’ai hate de voir vos 500 photos ;))) ou 3000^^
Eh ben tu repars en Seotembre chanceuse!!pays du sud cette fois!?
A toute 😉
Mr Puffin
Hehe on est plus près des 3000, sans compter les vidéos en plus 😉
On vous racontera ça !
C’est vrai que le retour va peut-être paraître un peu dur au début mais avec le challenge de la création de ta boîte, cela devrait aider à faire la transition plus rapidement en attendant le prochain départ. 🙂
On pourra voir des photos prochainement ? :O
Il faut de nouveaux projets pour avancer !
Par expérience dormir dans une voiture c’est pas le top, mais Why not ! C’est quel pays de coup ?
Bah ça l’a fait, on s’est un peu tordu le dos mais ça va ^^
Ca donne envie de faire un périple comme toi 🙂 ton projet de création de boite avance ?
Ca va attendre un an ou deux je pense, le temps que je me pose quelque part 🙂