De mon retour en France imminent
4 mois que je suis partie, que j’ai dit au revoir à mon amoureux resté chez moi, dans ma ville.
Ma mission à l’autre bout du monde s’achève fin novembre. Je rentre début décembre en France. Entre les deux, je reste vadrouiller quelques jours dans une ville d’Amérique du sud, histoire de prendre du temps pour moi. Une transition entre ma base où je vis avec une centaine de personnes, et mon emménagement chez Pénélaud.
Parce que durant les quatre mois de mon contrat, nous avons su rester forts. Nous avons réussi à nous appeler chaque jour, ou presque (l’antenne satellite est tombée en panne en septembre et nous étions alors coupés du monde). Puis la connexion satellite, ce n’est pas idéal, mais c’est toujours ça.
Il a été ma première histoire à distance. J’imagine que chaque couple qui vit cela a sa recette et ses habitudes. J’admire ceux qui tiennent longtemps sur ce rythme.
J’ai annoncé à mes parents que je rentrerai pas chez eux cette fois-ci. Je pensais que ma mère répondrait à mon mail de façon soit super enjouée ou triste, mais en fait elle n’a même pas répondu, étrange. #LaFamille
Je regardais en arrière l’autre jour. Il y a un an, je me remettais difficilement de mon histoire minutée de l’été précédent, j’espérais revoir mon ancien amoureux, qu’on réussisse à caler nos plannings, etc. On s’est aperçus en février dernier dans un port d’Amérique du sud, il partait, et moi j’arrivais. C’était prévu, il m’avait contacté quelques jours avant pour me dire qu’on se croiserait. On s’est vus de loin, on s’est fait signe, lui souriant, moi aussi mais avec les darmes dans les yeux, mon téléphone connecté sur WhatsApp, attendant qu’il se connecte, que l’on parle.
Il ne s’est pas connecté.
Mais il m’a écrit en août, pour me dire que ça faisait pile un an que l’on s’était séparés, qu’il n’avait eu personne depuis et qu’il pensait à moi. Nous sommes amenés à nous croiser encore une fois fin novembre. Normalement, on devrait se parler en face, cette fois-ci. Mais, il n’y a plus d’enjeu.
Bref, #lesmecs.
Puis, le temps a passé, je suis rentrée en mai, j’ai rencontré Pénélaud. Un homme merveilleux. Avec lui, tout à changé, et rien n’a changé.
Il vaut le coup de prendre une pause missions-de-six-mois-à-l-
Voilà, d’ici quelques jours, je poserai mon gros sac à dos chez lui. On retournera se balader dans la ville, boire des coups, on ira au théâtre, et on regardera des séries en buvant une tisane ou un Baileys.
Puis Noël va arriver, je passerai les fêtes dans la famille de Pénélaud. J’espère que ma nouvelle belle-famille sera sympa. ll faut que je leur trouve des cadeaux, j’écume Ventes privées France en ce moment.
Ces dernières années, ma vie normale a été sans quotidien, sans trop d’habitudes. Et avec Pénélaud, j’ai envie d’en avoir, un quotidien comme des habitudes.
6 comments
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Bref tout va bien et ça fait plaisir à lire, cependant une chose m’inquiète : le baileys ; c’est trop sucré, attention !
Et bien, après cette envolée à l’autre bout du monde un retour au source fait toujours du bien.
Mais vraiment pour rester…
Bon retour !! 🙂 la réadaptation est parfois un peu difficile. Courage !
Bon retour ! 😉
5 mois en retard – mais bon-
Merci ^^
Je suis sur le départ du coup maintenant :p